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Mon oncle. Comment, s’il a mal fait ?
Madame Blanchard. Oui, s’il a mal fait, je suis sûre qu’il est bien puni. Ne plus voir un oncle comme monsieur, tomber dans sa disgrâce, n’est-ce pas le comble du malheur ?
Mon oncle. Albertine vous a dit tout cela ?
Madame Blanchard. Ah ! Monsieur, cette pauvre demoiselle, comme elle est affligée que vous lui ayez défendu de parler pour lui. Elle aime tant son frère ! Pour celle-là, elle ne vous causera pas de chagrin. Vous la marierez bien à votre gré. Elle n’a point de volonté ; c’est un ange.
Mon oncle. Je ne lui conseillerais pas de refuser celui qui lui est destiné !