Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
êtes trop éloquente, madame Blanchard, modérez-vous, ou taisez-vous.
Madame Blanchard. Non, je ne puis me taire quand je songe que les noces de mademoiselle se célébreront sans son frère. Sachez au moins ce que devient ce jeune homme. Vous appelez Albertine votre fille, M. Eugène n’est-il pas votre fils aussi ?
« Aussi, répliqua mon oncle en souriant, je le déshérite, n’est-ce pas l’action d’un père ?
Lorsque madame Blanchard, échauffée par la discussion, apercevait ce sourire, elle jugeait l’affaire dans sa crise, et augurait bien de la catastrophe. Elle se hâta donc de presser, de supplier M. de Saint Albe en faveur de son neveu, et mon on-