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CHAPITRE XI.


Ces quinze derniers jours se passèrent en adieux continuels. Nos voisines partaient aussi, et nous restâmes presque seules. La retraite me convenait, et je redoutais le moment où j’allais me retrouver dans un lieu qui ne pouvait me rappeler la présence de Léon, sans m’offrir celle d’Adrien. Nous y arrivâmes enfin : madame Duperay avec l’espoir d’avoir amélioré sa santé, et moi avec la certitude d’avoir perdu le repos.

Mon oncle parut fort content de nous revoir ; il invita un grand