Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome I.djvu/229

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évènement qu’il n’avait pas à redouter d’Adrien, son filleul, né dans le pays, et propriétaire dans le voisinage. Quoique madame de Genissieux trouvât ce discours fort sensé, elle ne se tint pas pour battue, et répliqua qu’il était juste au moins de convenir des avantages réels qu’aurait trouvés sa nièce dans son union avec un homme du rang et de la fortune de M. d’Ablancourt. Elle continua en disant : « que, sans vouloir nuire au mérite d’Adrien, il avait été facile de remarquer plus de rapports dans les goûts entre son neveu et moi, qu’avec Léon ; j’aurais joui d’un sort plus analogue aux qualités aimables qui nous distinguaient tous deux, et que les grâces et les talens, placés sur un plus grand théâtre… — Eh ! Madame, s’écria M. de Saint-