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qui pouvait flatter l’amour-propre du maître du château. Mon oncle fut si enchanté de son succès qu’il invita sur-le-champ ses voisins à dîner avec nous ce jour-là même. La proposition était trop pressante pour être refusée ; on l’accepta avec joie, et j’eus tout le loisir de comparer nos deux convives avec Adrien qui avait été invité le matin par mon oncle. Son air timide et provincial m’affligeait ; j’en souffrais pour lui. Il me semblait qu’on devait prendre une idée défavorable de sa personne en voyant la contrainte de ses manières. L’assurance de ces messieurs me paraissait bien préférable. D’ailleurs tout ce qui vient de Paris est toujours admiré et approuvé sans examen en province. Il était donc tout naturel que mon prétendu