Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome I.djvu/74

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de fréquentes visites dans les châteaux du voisinage, tout concourait à rendre Saint-Marcel plus agréable. Je lui trouvais des charmes inconnus jusqu’alors ! Mon oncle, tranquille sur mon sort à venir, me regardant comme établie, ne s’occupait plus autant de moi, et je jouissais d’une espèce de liberté, assez naturelle au milieu de la famille à laquelle j’allais être unie.

Adrien n’était pas toujours avec nous. Plein de tendresse pour sa mère, il lui consacrait une partie de son temps, et priait Henriette Duperay de ne point m’abandonner. Cette excellente sœur, qui avait beaucoup d’amitié pour moi, nous accompagnait partout, et sa gaieté douce tempérait les brusqueries et les étourderies de Rose. Casimir aimait beau-