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vous dois tout, je suis toujours votre nièce ; » et au même instant je chancèle, madame Duperay me reçoit dans ses bras, et triomphante, me retient et m’entraîne doucement. Léon, étonné, se méprend, et croit que je le sacrifie en cherchant un refuge près de la sœur d’Adrien. Indigné, furieux, il jette sur moi un regard de pitié, et me crie avec l’accent du désespoir : « Ah ! c’en est trop ! je ne puis supporter cet outrage. Adieu, je pars, vous ne me reverrez jamais ! » Il s’élance vers la porte, la pousse avec violence et disparaît.
Le bruit que fit cette porte retentit encore dans mon cœur ; il me sembla que c’était celle d’une prison qui se fermait sur moi, et je