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vait pensé qu’à lui. Outre le motif de son attachement pour son maître, Julien songeait aussi à ses intérêts ; cela est naturel, et se voit souvent dans le monde. Il n’était point content de servir cette lady, qui, froide et compassée, ne parlait à ses gens que par signes. Il se ressouvenait avec plaisir des éloges que faisaient de moi les domestiques de mon oncle, et découvrait tous les jours que cette comparaison nuisait beaucoup à lady Sarah. Plein de dévouement pour son maître, il prend la résolution de lui révéler ce qu’il vient d’apprendre, et se prépare à y mettre toute son éloquence ; mais il n’était pas facile de parler à Léon quand on voulait, ni comme on voulait.