Page:Gazette des Beaux-Arts, vol 31 - 1904.djvu/134

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L’EXPOSITION DES PRIMITIFS FRANÇAIS 117 beau, semblent exécutés, au moins en partie, par d’autres élèves, moins émancipés que Bourdichon, mais plus fidèles au style, serré el précis, de leur commun maître, peut-être ses propres fils. Là, le groupe des Saintes Femmes autour de la Vierge évanouie au pied de LA VIERGE ET l’eNFANT JÉSUS, PAR JEAN FOUQUET (Musée d’Anvers.) la croix et les trois suppliciés, ici les mêmes femmes et le dona¬ teur derrière le beau cadavre du Christ, sont bien proches, par le style et le sentiment, des meilleures miniatures de Chantilly. Dans les trois panneaux, d’ailleurs, les compositions mouvementées se groupent, sur les fonds de paysage, avec cette aisance vivante qui est la marque du maître, et si l’on compare les nus, par exemple,