Page:Gazette des Beaux-Arts, vol 31 - 1904.djvu/155

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L’EXPOSITION DES PRIMITIFS FRANÇAIS 137 Si l’art du portrait, lui-mème, durant ce xvic siècle, eût à trouver, pour rester national, une forme particulière et trop modeste, c’est avec plus de peine encore que l’art historique et Fart décoratif y gardèrent, sous les flots de l’invasion italienne, quelques-unes de leurs qualités natives. Néanmoins, il serait injuste de croire que FLOI1E ET DEUX GÉNIES, ÉCOLE DE FONTAINEBLEAU, VERS loGO (Collection du baron d’Albenas.) l’asservissement aux modes étrangères, sur ce terrain même, fut aussi complet qu’on l’a cru. Quelques trop rares peintures mythologiques ou allégoriques, dans le goût nouveau, soit par des Italiens, soit par des Français italianisés, les montrent tous, ici, fatalement soumis à la loi com¬ mune. En séjournant chez nous, les ultramontains ne tardent pas à s’y transformer tandis que nos compatriotes ne sc laissent jamais XXXII. — 3e PÉRIODE.\t18