Page:Gazette des Beaux-Arts, vol 31 - 1904.djvu/248

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LE PORTRAITISTE AVED ET CHARDIN PORTRAITISTE 217 Le plus comique dans cette diatribe, ce sont les termes pompeux, les tirades enflées du répertoire courant qui viennent s’y mêler. La tragédienne n’a pas réussi à abdiquer le cothurne pour le brodequin; elle demeure sur scs hauts talons, et, comme dans la première PO HT 11 AIT DE L'ACTRICE CATHERINE DE SE Y NE, PAR AVED GRAVÉ PAR FESSARD image que son peintre fit d’elle, Didon emportée par le ressentiment, elle lance une nouvelle fois ses imprécations. Un certain nombre d’autres élégantes commandèrent à Àved leur portrait en costume ; une dame de Saint-Lambert se fit peindre en naïade, une demoiselle Loys en laitière. Le déguisement oriental, par ce temps de turcomanie, était particulièrement recherché. L’auteur XXXII. — 3* PÉRIODE.\t28