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DEUX REPRÉSENTATIONS DE LA PESTE DE ROME 237 ombrienne. Quelle que soit son infériorité vis-à-vis cle la grande école florentine, elle a cependant produit des artistes intéressants, et les Pollaiuoli, comme peintres, ne peuvent prétendre dépasser ce niveau. Montrons-nous donc reconnaissants envers l’auteur de la fresque de La Peste à Rome pour avoir su nous présenter un tableau d’ensemble traduisant clairement une série de faits devant concourir à un même but. S’il n’a pas produit une œuvre d’art de grande valeur, il sait raconter fidèlement; il faut lui faire honneur de ce mérite, surtout lorsqu’il s’agit de rappeler une légende populaire dont le souvenir s’était conservé à Rome pendant plus de huit cents ans. G. CLÀüSSE