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298 GAZETTE DES BEAUX-ARTS est bien à lui; dans quelques portraits peints, même dans deux ou trois tableaux anecdotiques*. On y retrouve une sorte d’aisance d’homme du monde, de la finesse, de l’esprit, quelque chose comme le ton d’une conversation aimable, qui court en se jouant sur les sujets. C’est un phénomène plus fréquent qu’on ne le croit, dans l’histoire des artistes, que la postérité reprenne celles de leurs pro¬ ductions auxquelles ni eux ni leurs contemporains n’attachaient le moindre prix, et que précisément leurs oeuvres les plus ignorées de leur temps soient celles qui sauvent leur nom de l’oubli. On peut voir là une revanche des qualités natives sur les théories et de l’art sur la pédagogie ou sur la critique contemporaine. Il E N K Y L E M 0 N X I E H 1. 11 a même composé des décors de théâtre pour une tragédie de Lucrèce, ainsi que l’indique une lettre fort curieuse de lui, conservée dans la collection Deloynes, t. LVI, n° 1706.