Page:Gazette des Beaux-Arts, vol 31 - 1904.djvu/490

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L’EXPOSITION INTERNATIONALE DE DÜSSELDORF 429 Schwartze, avec un portrait et une étude de femme à sa toilette, d’une peinture solide et franche; Breilner, avec une de ces vues d’Amsterdam où il excelle; Mesdag, avec une belle Marine indigo et or pâle; L.-W. van Soest, avec un Paysage d’hiver très vrai et très délicat; enfin, dans une note moins traditionnelle, Rit- sema, avec un Intérieur dont Manet eût aimé la facture; Bauer, avec une aqua¬ relle, Fête orientale, où se manifeste un sens rare du pittoresque, sont l’honneur de la section hollandaise, — de même qu’en Belgique triomphent Constantin Meunier, avec une vigoureuse étude de figures au pastel; Baertsoen, avec un INTÉRIEUR, PAU >1, PETER ILSTED {Exposition internationale de Düsseldorf.) mélancolique Village flamand; les impressionnistes Claus et Courtens; le subtil Fernand Khnoplî, qui expose le Silence, déjà vu à Paris en 1900; Walter Vaes, auteur d’un délicat pastel : Femme en blanc devant un miroir ; Verhaeren, Leemputten, Mertens, Gilsoul, Heymans, Marcette, etc.; les excellents aquarel¬ listes Pirenne, Stacquet, Cassiers, et surtout Deîaunois. Et nous regrettons de n’avoir pu découvrir la toile Le Caveau du « Soleil d’or » à Paris (annoncée au catalogue) d’un artiste trop tôt disparu qui, formé chez nous, était un des espoirs de notre jeune école : H. Evenepoel. La petite salle, un peu triste, du Danemark peut servir de transition de la Hollande à la Norvège (la Suède n’a pas exposé). En possession d’une tradition austère et forte qui manque à sa voisine, l’art danois montre, comme elle, avec