L'EXPOSITION INTERNATIONALE DE DÜSSELDORF 431 émule de notre Gérôme; des scènes militaires de Faltori; de fins portraits et paysages de Sartorio; une effigie féminine de Grosso, sont à peu près tout ce qui mérite l’attention, — après trois œuvres de Segantiui qui, heureusement, sauvent l’honneur du pavillon : Le Berceau vide, œuvre des débuts, de tonalité sombre, avec laquelle contraste la toile ensoleillée Sur le balcon, puis l’admi¬ rable composition de Y Ave Maria, d’un symbolisme si délicat et si touchant1. Les pays orientaux : Hongrie, Russie, Pologne, sont plus intéressants par le PORTRAIT d'ENFANT, PAR M. WILLIAM NICIIOLSON (Exposition internationale de Düsseldorf,) libre esprit de recherche qui s’y manifeste. Les deux premiers, cependant, n’offrent guère de remarquable que des paysages du regretté L. de Paâl; d’autres de Béla; des portraits par Rippl-Ronaï et Kernstock; l’aquarelle, largement et spirituellement traitée, En Sibérie, de ce Corowin dont on n’a pas oublié les belles décorations du pavillon russe à l’Exposition de 1900, et des paysages d’Archipow. Maliavine et Somoff manquent à l’appel. Le vaillant petit groupe polo¬ nais « Stuka » mérite une mention spéciale et un encouragement pour l’ardeur qu’il témoigne à la poursuite d’un art vraiment national. J. Mehoffer, auteur de cartons de décorations aux colorations vives, au caractère bien local; les portrai- 1. y. Gazette des Beaux-Arts, 1898, t. I, p. 310 (étude de M. William Ritter, avec repro¬ duction, p. 30", d’une étude pour ce tableau).
