Page:Gazette des Beaux-Arts, vol 31 - 1904.djvu/494

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L’EXPOSITION INTERNATIONALE DE DÜSSELDORF 433 Monument aux morts, YAdam et Êve, la Jeune fille pleurant, la Fontaine, etc., de Bartholomé ; le buste si expressif du peintre Aman-Jean par Dampt; des ouvrages de Dalou, Falguière, Mercié, Frémiet, Gardet, Desbois, Injalbert, Léonard, Cariés, Fix-Masseau, Bourdelle, Saint-Marceaux, Carabin, Baffier,Derré, Schnegg, Vernhes, ïSiederhüusern, etc.; des médailles de Charpentier, Peter, Ringel d’HIzacb, Dupré, Carabin, René Rozet (Chaplain et Roty sont absents). En Belgique, Constantin Meunier, Lagaë, Lambeaux, P. du Bois, sont représentés par quelques- unes de-leurs plus typiques productions. En Allemagne (oli manque Hildebrand) se remarquent une exquise Danseuse de Dasio, des sculptures pleines de style de Tuaillon, des animaux excellemment observés, de Gaul, d’autres de Hugo Leven et de Korn, le Beethoven de Stuck, des bustes de J. Kovarzik, Starck, Buscker, etc.; en Autriche, des bustes et médailles de l'habile sculpteur Kautschjen Angleterre, d’admirables études d’animaux de J. Swan; en Espagne, un buste de Goya, par Benlliure; en Italie, des statuettes, finement observées, de Lerche; etc. L’art décoratif n’est pas tout à fait absent : l’exposition horlicole et florale installée autour du palais des Beaux-Arts, dans le parc immense qui longe le Rhin — et où l’on remarque un très curieux et très coquet, quoiqu’un peu artificiel, jardin moderne où l’excellent artiste Peter Behrens a essayé de reprendre, en les accommodant aux conditions de notre vie actuelle, les traditions de style d’autrefois et de faire du jardin non plus seulement un coin de nature ajouté à la demeure, mais une continuation en plein air de l’habitation, à laquelle il le relie par des lignes architectoniques simples et élégantes — a donné l’idée d’in¬ staller au premier étage de l’exposition des Beaux-Arts une réunion fort intéres¬ sante de poteries artistiques. On y apprécie particulièrement les porcelaines de la Manufacture royale de Copenhague, de Bing et Grôndahl, de la Manufacture de Berlin, de l’Art nouveau de Paris, les faïences de J.-A. Pecht de Constance, de Scharvogel de Munich, Langer de Carlsruhe (peu en progrès cependant), de 1’ « Aluminia » de Copenhague, et, entre toutes, les faïences, de caractère po¬ pulaire, des maisons Amstelhoek et « De Distel » d'Amsterdam, et de W.-C. Brouwer de Leiderdorp, AUGUSTE M.VRGUILLIER XXXII. — 3° PÉRIODE.