S\V E B A CII - D E S F 0 N T AIN ES 491 délicatesse, se détachent nettement sur le feuillage des arbres d’un vert blond et léger que rehaussent les tons d’un ciel fin, non sans analogie avec les ciels de l’école hollandaise. Aujourd’hui, le coloris conserve encore sa fraîcheur et le temps a atténué un peu de séche¬ resse dans les détails, en donnant à l’ensemble une harmonie sou¬ tenue. Dans le terrain, à gauche, le monogramme S. Wet la date 1800 K Après avoir ajouté de nouveaux épisodes de chasse à tous ceux Cliché Didot, BATAILLE DU CAIRE, DITE DES PYRAMIDES d’après un dessin de swebach qu’il avait envoyés aux expositions antérieures, Swebach conçut l’ambition de léguer à l’avenir l’image des prestigieuses victoires de Bonaparte. Deux toiles et une esquisse de la Bataille clu Mont-Thabor défendirent vaillamment la renommée de leur auteur au Salon de 1802. Les tableaux prétendaient conserver le souvenir de la Bataille l.Ce tableau appartient au musée Je Montpellier et a figuré à laCentennale de 1900. Il faisait partie du don Valedan, qui échut en 1830 à la vieille ville univer¬ sitaire et rendit —pendant quelques années —son musée le plus riche des dépar¬ tements avec celui de Lille. Montpellier possède un autre Swebach, une toile de 0m2i sur 0m15 : Vue de la rue du quai de l’Ecole à Paris. C’est un des innom¬ brables petits paysages parisiens que Swebach s’amusait à brosser entre deux cavalcades guerrières, et dont M, Paul Marmoltan a rassemblé quelques-uns,au prix d’actives recherches.
