SWEBACH-DESFONTAINES 497 Son retour s'accomplit à travers l’Allemagne, la Prusse, la Po¬ logne, l’Autriche, la Bavière et les frontières de la Suisse. Ce lui furent autant d’occasions de dessiner les costumes curieux de ces régions et quelques-uns de ces paysages alors à peine connus. Déjà, Swebach avait retracé d’un crayon alerte mille scènes tirées de l’invasion des Alliés en 1814.11 y joignit une nouvelle série de des-, sins avec ses Souvenirs de Russie publiés en 1822. Ses carnets étaient mis à contribution. Il ne cessait de produire avec une hâte fébrile d'amusantes vignettes qui popularisaient son Cli.:;ié Üidot. BATAILLE b A U ST E tt L1TZ GRAVURE DE DUPLESSI-BERTAUX, DIAPRES SWEBACH nom. Dans le même temps, les six toiles qu’il envoyait au Salon de 1822 assuraient définitivement sa notoriété. L’une d’entre elles Paysage (vue du Tyrol) était une commande officielle pour le compte du ministère de l’Intérieur.Daté de 1821 et signé, ce bon tableau se trouve aujourd’hui au musée de Lyon. Une autre de ces toiles, inti¬ tulée sur le livret : Course départementale, fait partie maintenant du musée Henry, à Cherbourg, sous le titre de : Course de chevaux. On l'envisagerait volontiers comme un coin de mœurs contemporaines. Au premier plan, trois jockeys, l’un menant un cheval par la bride, fut assez adroit pour obtenir encore une commande de quinze tableaux. Cette commande fut-elle jamais exécutée? XXXII. — 3e PÉRIODE.\tG3
