titude qu’ils pouvaient garder encore sur les résultats de leurs efforts, interdisait aux organisateurs de l’Exposition actuelle une poussée aussi profonde dans le xvie siècle et même dans ses abords. La réhabilitation éclatante, désormais incontestée, des peintres du plein xve siècle doit nous encourager maintenant à réhabiliter ceux de leurs successeurs qui, en des époques plus troublées, eurent
(Collection de S. M., le roi d’Angleterre.)
un mérite égal à entretenir la flamme vacillante de nos anciennes traditions. Cette exposition future, complément nécessaire de l’exposition présente, demandera une longue préparation ; mais ni les érudits, ni les artistes, ni les amateurs, ni les collectionneurs ne nous marchanderont leur concours ce jour-là. Quant au local, il le faudrait vaste, très vaste et très lumineux, afin d’offrir la plus grande série possible de tapisseries, vitraux, sculptures et meubles développant, en œuvres parlantes, les diverses phases de notre Renais-