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Page:Genlis - Adele et Theodore tome 3.djvu/13

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ADÈLE ET THÉODORE, ou LETTRES SUR L’ÉDUCATION.



LETTRE PREMIÈRE

La Baronne à la Vicomteſſe.


De Rome.

Il y a deux jours qu’étant ſeule dans ma chambre avec Adèle, Miſſ Bridget entra précipitamment, en me criant de la porte, que je ſerois sûrement ſatisfaite de la manière dont Dainville avoit fait ma commiſſion : au même inſtant, Dainville arrive en tenant par la main la plus charmante enfant que j’aie jamais vue ; c’étoit une petite fille de ſix ans & demi, jolie comme le jour, & qui, en m’appercevant, courut à moi en me tendant les bras. Je la pris ſur mes genoux, en demandant à