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Page:Genlis - De l influence des femmes sur la litterature t1.djvu/39

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situations de la vie. Qu’on ne donne de maîtres de chant et d’instrument qu’aux jeunes personnes qui ont de la voix, de l’oreille et le sentiment de la musique ; qu’on n’enseigne le dessin qu’à celles qui ont le goût de cet art, et le nombre des amateurs sera infiniment restreint, et l’on ne rencontrera plus cette foule de petits talens à grandes prétentions, qui jettent tant d’ennui dans la société. La même règle peut s’appliquer aux élèves qui annoncent un esprit très-distingué. On doit mettre un soin particulier à former, à orner leur mémoire, et même à leur enseigner les langues savantes. Celles-là, par la suite, deviendroient vraisemblablement auteurs, mais elles entreroient dans cette carrière avec l’a-