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d’Albe : voilà une singulière rencontre, si c’en est une.

Claire dans son desespoir s’écrie :

« Mais quand la nuit a laissé tomber son obscur rideau, je crois voir l’ombre du bras de l’Éternel étendu vers moi. »

Ceci est pillé des Nuits d’Young, seulement on a retranché ce qui donne du prix à cette figure hardie ; voici le passage de l’auteur anglais, traduction de M. Letourneur :

« Quand la nuit a laissé tomber son obscur rideau, je crois voir l’ombre du bras de l’Éternel étendu entre l’homme et les vains objets qu’il veut lui cacher[1]. »

M. d’Albe, qui savoit tout sans en

  1. Madame Cotin s’est souvent permis, non-seulement de s’approprier les idées des autres, mais de prendre des passages entiers. C’est ainsi que, dans sa Mathilde, elle a inséré des morceaux littéralement copiés d’un ouvrage intitule : L’Étude du cœur humain.