Page:Genlis - Mademoiselle de Clermont.djvu/211

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étoit excessivement changée ; et la douleur peinte sur son front et dans ses yeux démentoit le sourire d’affabilité que l’on voyoit encore sur ses lèvres. Elle s’aperçut que tous les regards se fixoient sur elle, mais avec une expression qui acheva de la troubler ; on ne la contemploit point, on l’examinoit ; et la curiosité que l’on inspire aux indifférens est surtout embarrassante, insupportable, lorsqu’on souffre et qu’on veut le cacher. À dîner, placée à côté du roi, ce qu’elle éprouva est inexprimable. Quel