Page:Genlis - Théâtre de société, Tome 1, 1781.djvu/189

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Scène III.

ROSALIE, seule.

C’est un bon homme pour un Savant, que ce Monsieur Ophémon. Il parle comme un autre ; il a un sang froid, une certaine gravité tout-à-fait drôle. S’il n’entretenoit pas ma Maîtresse dans toutes ses rêveries de sciences & d’études, je l’aimerois. Mais qui vient ? Ah ! c’est Picard. Tant mieux ; il y a long-temps que je n’ai causé à mon aise, & je vais m’en dédommager amplement.


Scène IV.

ROSALIE, PICARD.
Picard.

Enfin, je te retrouve. Il y a une heure que je te cherche. Mais Rosalie, dis-moi donc ce qu’on prépare ici ? J’ai vu des Ménétriers, des apprêts de danses, & tout le Château est rempli de jeunes Villageoises.