Page:Genlis - Théâtre de société, Tome 1, 1781.djvu/262

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Le Vicomte.

Eh bien, pour vous en débarrasser, dites-le tout de suite. Figurez-vous donc, pendant cette dispute, l’inquiétude de ce pauvre malheureux qui nous écoute. Comme il desire que nous réussissions à vous persuader : il est sûrement bien agité, bien ému.

Léontine.

Mais, Vicomte, vous êtes aujourd’hui d’une humeur, d’une gaieté véritablement très-aimable. Dorothée vous a communiqué sa folie, & elle vous sied à merveille.

Le Vicomte.

Vous voulez éluder en me louant, & me faire oublier ce que nous vous demandons. Mais…

Dorothée.

Allons, allons, tournez-vous vers l’arbre.

Léontine se tournant. Pendant ce temps le Vicomte se glisse tout doucement sans être aperçu, & va se cacher derrière l’arbre.

Eh bien, est-ce comme cela ?