Page:Genlis - Théâtre de société, Tome 1, 1781.djvu/277

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dans une colère, dans une agitation… Assurément vous lui avez laissé une jolie opinion de moi. Il croit que je le méprise, que je le hais, que je le tourne en ridicule, que j’en fais l’objet de mes plaisanteries, & que j’ai un amant que je favorise en secret.

Ophémon.

Mais, permettez, Madame, je n’ai point dit cela ; & même quand il a voulu me tourner pour savoir le nom de celui que vous préfériez, je l’ai vu venir d’une lieue, & j’ai répondu que je n’étois pas instruit parfaitement.

Léontine.

J’ai peine à me contenir ; je suis dans un état violent… Il ne voit ici que le Vicomte, il n’aura pas manqué d’imaginer qu’il est sans doute cet amant secret.

Ophémon.

Il m’en a bien dit quelque petite chose : mais j’ai fait la sourde oreille.

Léontine.

Allez le chercher, Monsieur, allez, n’y per-