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reste à vous dire. Je ne vous ai confié que la moitié de mon secret. Vous ignorez le nom de l’objet que j’aime, & cet objet, vous le connoissez, vous pouvez tout sur lui.
Léontine.
Ah ! parlez ? si je puis vous être utile, comptez sur tous les soins de la lus sincère amitié.
Le Vicomte.
Vous me promettez donc de ne point mettre d’obstacles à mon bonheur.
Léontine.
Qui, moi ? Vous pourriez penser ?…
Le Vicomte.
Hélas ! Madame, malgré cette assurance, ma bouche n’ose encore prononcer un nom si chéri. Jusqu’ici renfermé dans le fond de mon cœur, je crains de le laisser échapper. Ce n’est qu’au silence que j’ai dû peut-être les plus doux momens de ma vie. Si j’allois perdre jusqu’à cet espoir que vous venez de me donner !
Léontine, à part.
Il ne finit point ; le temps s’écoule. Quelle