Page:Genlis - Théâtre de société, Tome 1, 1781.djvu/315

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Léontine.

Venez dans ma chambre, nous vous répondrons.

Le Vicomte, à Léontine.

La destinée me rend donc ce que mon imprudence fatale m’avoit ravi ! Après tant de regrets & de larmes, je vous retrouve enfin : vous êtes donc à moi !

Dorothée.

Quelle aventure, grand Dieu ! & celle du bosquet… la fête… la lettre, tout cela venoit de lui : je n’en reviens pas.

Léontine.

Suivez-moi, ma chère Dorothée ; venez me voir signer le bonheur de ma vie. Monsieur Ophémon, amenez-nous le Notaire. (Le Vicomte lui donne la main ; Dorothée la prend par le bras de l’autre côté. Ils s’en vont. Ophémon & le Notaire suivent.)

Ophémon, en s’en allant.

Allons, je n’aurai pas perdu mon latin dans cette maison.