Page:Genoude - Les Pères de l'Eglise, vol. 1.djvu/211

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volupté passagère aux promesses de la vie future. Alors les terreurs de la conscience sans cesse les agitent. Ils ignorent quelle amertume se trouve au fond des plaisirs du siècle ; quelles délices renferme au contraire la promesse des biens futurs. Si du moins ils se bornaient à se perdre eux-mêmes ! Mais ils cherchent encore à insinuer dans les âmes pures le poison de leurs funestes doctrines. Ils ne voient pas qu’ils se préparent une double condamnation. Pour nous, mes frères, ne chancelons pas dans la foi, soutenons-nous par l’espérance des biens futurs, vivons dans la justice et dans la charité, et soyons prêts à toute heure, puisque nous ne savons pas le moment de l’arrivée du Seigneur.