Page:Genoude - Les Pères de l'Eglise, vol. 2.djvu/415

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vres de Philon le Juif, en 1552 (in 8°). On a suivi dans toutes ces éditions la traduction de Nannius, de même que dans l’édition italienne de cet ouvrage, à Venise, en 1556 (in-4°), par les soins de Jérôme Faleti, et dans celle que Richard Parderus publia en anglais, à Londres, en 1573 ; Marsille Ficni en traduisit aussi des fragments considérables qu’il inséra dans le second tome de ses ouvrages, imprimés à Bâle en 1553, 1576 et 1593.

La Légation ou l’Apologie d’Athénagore pour les Chrétiens fut aussi imprimée séparément en latin parmi les Œuvres de saint Justin, à Bâle, en 1565 (in-fol.), de la traduction de Jean Langus, et à Cologne, en 1567 (in-8°), de la traduction de Suffridus Petri ; à Zurich, en grec et en latin, en 1557 (in-8°), et à Bâle, en 1558 (in 8°), de la version de Conrad Gesner ; en français, à Paris, en 1574 (in-8°), par Gaussard, sur la traduction latine de Suffridus Petri, et par Arnold de Ferron. On trouve une nouvelle traduction française de cette Apologie par M. Granjet, chanoine de Saint-Jacques-de-l’Hôpital, à Paris, avec celle des Apologies de saint Justin : on réunit ces deux ouvrages dans les bibliothèques des Pères, à Paris, en 1575, 1589, 1609 ; à Cologne, en 1618, et à Lyon, en 1677 (tom. II) ; mais ils n’y sont qu’en latin. L’Apologie est de la traduction de Conrad Gesner, et le livre de la Résurrection, de la version de Nannius ; on les trouve en grec et en latin dans les éditions de saint Justin, à Paris, en 1615 et 1636 (in-folio), de la traduction de Gesner et de Nannius. Henri-Étienne en donna une nouvelle dans l’édition grecque et latine qu’il fit de ces deux traités, à Paris, 1557 (in-8°) ; et pour en mieux faire remarquer la différence d’avec celles de Gesner et de Nannius, il les fit imprimer à la fin de la sienne : on les réimprima depuis à Zurich, en 1559 et 1560, et dans l’Auctuarium de la bibliothèque des Pères, à Paris, en 1624 (in-folio), et à Oxford, en 1682 (in-12), et à Leipsic, avec des notes, Rechenbergius, en 1684, 1685 (in-8°). L’Apologie de la traduction de Suffridus Petri, et le livre de la Résurrection, de la version de Nannius, à Oxford, en 1706 (in-8°) ; l’Apologie de la traduction de Gesner, et le Traité de la résurrection traduit par Nannius ; David Gumphreys, Anglais, bachelier aux arts du collége de la Trinité, à Cambridge, a traduit en anglais ces deux ouvrages d’Athénagore, et les a fait imprimer à Londres (in-8°) en 1714 ; il y a joint un fragment qu’il donne à saint Justin martyr, touchant la résurrection, imprimé pour la première fois, et deux autres sur l’état des morts, l’un attribué à Joseph, l’autre à Methodius, et enfin quelques dissertations, dont une concerne Athénagore et ses ouvrages.