y établir son nom ; et vous immolerez la pâque le soir au coucher du soleil. »
Déjà l’Écriture, et avant le temps de Moïse, avait prédit l’avénement du Christ, lorsqu’elle dit : « Le sceptre ne sortira pas de Juda, ni le prince de sa postérité, jusqu’à ce que vienne celui à qui appartient le sceptre, et qui est l’attente des nations. Il liera son ânon à la vigne, à la vigne le fils de son ânesse ; et il lavera sa robe dans le vin, et son manteau dans le sang de la vigne. Ses yeux seront plus rouges que le vin, et ses dents plus blanches que le lait. » Que ceux donc qui prétendent tout expliquer vérifient maintenant quel a été le temps de la mort du Christ, quel a été ce chef de la maison de Juda, quel était cet espoir des nations, ce que signifiait cette vigne, cet ânon, ce manteau, ces yeux, ces dents, ce vin, et enfin chacun des mots de cette prophétie, et ils trouveront que tout se rapporte exactement à notre Seigneur Jésus-Christ. Aussi Moïse, en reprochant au peuple juif son ingratitude, lui dit-il : « C’est donc là ce que tu rends au Seigneur, peuple fou et stupide ! » Et parlant ensuite de ce Dieu qui les a créés, qui doit venir ensuite sur la fin des temps pour les racheter et pour les sauver, qu’ils feront mourir sur la croix, ne voulant pas croire en lui, il dit : « Le salut sera suspendu devant tes yeux, et tu ne croiras pas au salut. » Et il dit encore : « N’est-ce pas lui qui est ton père, qui t’a possédé, qui t’a fait, qui t’a créé ? »
CHAPITRE XI.
Il est certain que non-seulement les prophètes, mais encore