Il nous paraît convenable d’aborder maintenant la discussion du martyre et de la perfection. Tout ce que comporte la matière présente rentrera dans le cadre de ces deux questions, où la philosophie apparaîtra comme un devoir pour l’homme et pour la femme, qu’ils soient libres ou esclaves. La discussion qui roulera ensuite sur la foi et l’examen venant à se terminer, nous arriverons aux symboles, afin de montrer sommairement, après les rapides conclusions de notre partie morale, de quel secours a été pour les Grecs la philosophie barbare. À ce tableau mis sous les yeux du lecteur, succédera, dans le but de réfuter à la fois les Grecs et les Juifs, une exposition abrégée des Écritures ; puis viendront les développements que nous aurions voulu compléter dans un chapitre d’avant-propos, mais que nous n’avons pu renfermer dans les mélanges précédents, dominé que nous étions par l’abondance des matières à laquelle il a fallu sacrifier. Quand nous aurons atteint, selon nos forces, le but que nous nous proposons, il sera temps de passer en revue les opinions sur les principes naturels, telles que les Grecs et les autres barbares nous les ont transmises, et d’engager ensuite la discussion contre les principales doctrines des philosophes. Par une conséquence naturelle, un rapide coup-d’œil sur la théologie nous conduira aux traditions prophétiques, afin que les Écritures, sur la parole desquelles nous avons cru, une fois reconnues authentiques et revêtues d’une autorité