« Ceux qui veulent opérer de sûres guérisons, ne doivent entreprendre la cure d’une maladie qu’après avoir étudié le pays et les mœurs de ses habitants. »
Ailleurs, si Homère nous avertit :
« Qu’il n’est au pouvoir d’aucun homme d’échapper à la mort ; »
Archinus en prendra occasion d’écrire que « la mort est une dette qu’il faut payer, un peu plus tôt, un peu plus tard. » Démosthène dira aussi : « La mort est pour tout homme le terme de la vie ; on n’échappe point à ses coups, même en se renfermant dans le secret de sa maison. » Hérodote, ayant raconté au sujet du Spartiate Glaucus que la Pythie avait répondu : « Pour Dieu, dire et faire sont la même chose, » Aristophane a dit :
« La pensée et l’acte ne sont qu’une même chose. »
Et avant lui on trouvera dans Parménide d’Élée : « Penser et être ne sont qu’une même chose. » Platon ayant écrit : « Nous démontrerons, non sans quelque raison peut-être, que la vue est le commencement de l’amour ; que l’espérance le développe, que la mémoire le nourrit, et que l’habitude l’entretient ; » le poëte comique Philémon, reproduit cette pensée comme il suit :
« Nous commençons par voir ; arrive ensuite l’admiration, puis la contemplation, puis enfin l’espérance. De tout cela naît l’amour. »
Démosthène ayant dit : « Tous les hommes sont condamnés à mourir, etc, » Phanoclès écrit dans le livre intitulé, Les Amours, ou la Beauté : »
« La trame qu’ourdissent les Parques est inévitable : nul moyen de nous y dérober, tous tant que nous sommes sur la terre. »
Si Platon a dit : « Dès que le premier germe d’une plante éclot régulièrement, l’embryon renferme en lui-même ses conditions de développement et de maturité ; » l’histoire répète après lui : « La nature veut que les sucs d’une plante sauvage, une fois sa première saison écoulée, ne puissent plus s’adoucir. » Ce passage d’Empédocle :