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CHAPITRE XXXI.

RÉFLEXIONS.



Les réflexions découlent naturellement de ce célèbre Moniteur du 15 août.

On y voit la Prusse rayée des royaumes de l’Europe, et son souverain transporté sur le trône de Bohême.

La Turquie disparaît aussi entièrement des états de l’Europe, et l’empereur prend pour lui ce qu’il y avait de plus brillant et de plus utile dans les décombres de cet état, c’est-à-dire la Grèce, l’Archipel et Constantinople.

On y voit la Russie au dernier degré d’abaissement. Autant Napoléon avait pu la craindre, autant il avait voulu la diviser, l’affaiblir et la rendre sans aucun poids dans la balance des peuples. Elle était appauvrie de la Finlande, de toutes les provinces polonaises, et, pour comble de misère, divisée en trois états sans aucune force.