Aller au contenu

Page:Geoffroy - Napoléon et la conquête du monde, 1836.djvu/152

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

CHAPITRE XXXIV.

ALGER.



Après ces grandes choses, la guerre du nord-est, la promotion de rois et le mariage de l’empereur, il y eut une longue paix, à peine interrompue, au mois de juin 1818, par la courte et glorieuse expédition d’Alger.

Toujours insolente, cette nation de pirates n’avait pas craint d’offenser le pavillon impérial de l’Europe, qui, depuis la suzeraineté reconnue de l’empereur des Français, flottait au grand mât des navires de toutes les nations. Un navire français fut pillé par des corsaires algériens. Dès lors, l’expédition fut ordonnée, pressée avec la plus grande vigueur, et le débarquement de forces considérables s’effectua bientôt sur les côtes d’Afrique. Aussi lâche que superbe, Alger se rendit après les premières