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CHAPITRE XXXVI.

LA VIE ET LA MORT.



À cette époque de 1819, une grande recherche scientifique fut tentée, la plus grande, la plus sublime peut-être, celle de la vie, du mystère de la vie et de la mort.

Trois hommes du génie le plus puissant, Bichat, Corvisart et Lagrange conçurent à peu près dans le même temps l’idée d’épuiser toutes les ressources de la médecine, tous les secrets de la physiologie, toutes les forces de la physique, pour arriver à la connaissance de cette vérité.

Les expériences multipliées, rapportées dans leur ouvrage, les dissections sans nombre faites sur des êtres vivants, alors qu’ils épiaient, dans les premiers moments de la fécondation, les premiers actes de la vie qui arrive, et aussi, dans le sujet qui allait mourir, les derniers symptômes