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CHAPITRE XL.

RÉVISION DE LA LÉGISLATION.



La France était alors (1819) florissante au plus haut degré, riche, peuplée, heureuse. Le système général des routes et des canaux complété ; des monuments, des ponts, des édifices publics construits avec la plus grande magnificence ; une administration forte, protectrice des citoyens et de leur fortune ; au-dessus de tout cela, une gloire incroyable, telle était la France, et à un degré moindre, les pays dépendant de l’empire.

Les lois étaient aussi admirables que le reste. Jeunes encore, elles avaient l’énergie de la jeunesse, et l’autorité des lois anciennes. C’était un des plus beaux résultats de cette révolution injugeable, qui, comme un géant placé entre l’ordre ancien et le monde nouveau, avait les