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CHAPITRE XLIX.

DETTE PUBLIQUE.



Au milieu des conquêtes, l’empereur avait toujours présente à ses yeux cette plaie hideuse et continuellement saignante des dettes publiques de l’Europe. La dette de la France, en y comprenant celle de Hollande et d’Italie, s’élevait à cinq milliards environ, mais elle semblait peu de chose auprès de cette énorme dette de vingt-cinq milliards qui oppressait l’Angleterre.

Il songea profondément à guérir ce mal : car, après l’idée d’envahissement et de conquête, suivait bientôt dans son âme la pensée d’ordre et de réparation.

C’était en vain qu’à cette époque, je ne sais par quel absurde paradoxe, des écrivains politiques avaient essayé de justifier ce mal et de soutenir que la dette publique était une néces-