résoudre, il punit le sot qui l’avait trouvé ; et cela avec d’autant plus de vigueur qu’il ne pouvait parvenir à lui démontrer l’absurdité de sa découverte.
L’enfant, fier de ce qu’il avait fait, frappait du pied la terre, et s’écriait sans doute : « E pur si muove », ou quelque chose de pareil.
Le maître le mit au cachot.
Mais l’académie des sciences, ayant su ces choses, demanda communication de l’œuvre de l’enfant ; il se trouva que c’était simplement la découverte réelle et vraie de la quadrature du cercle, qu’on croyait impossible.
Et l’enfant fut nommé associé de l’académie.
L’eau de mer fut rendue potable ; une décharge d’électricité, combinée avec quelques autres forces physiques, la dégagea de ses sels et de son amertume, et ce contre-sens affreux de l’homme expirant de soif au milieu de l’Océan fut corrigé.
On creusa la terre dans ses profondeurs ; des gouffres découverts près de Tombouctou et dépourvus d’eau permirent de descendre jusqu’à cinq lieues au-dessous de sa surface : on trouva le feu.
L’astronomie fit quelques progrès ; mais l’homme savait déjà d’elle tout ce qui est utile,