ment de jeunes estomacs. Je voudrais bien savoir si ces admirables madones de Raphaë), avec leurs blondes têtes et leur expression quelque peu niaise, conservaient leur douceur constante, quand leurs enfants, aux membres robustes et à la volonté forte, devenaient un peu trop âges pour se passer de vêtements. Je crois bien qu’elles doivent s’être livrées à de légéres remontrancesdevenant de plus en plus aigres à mesure qu’elles perdaient de teur effet.
M. RILEY DONNE SON AVIS AU SUJET D’UNE PENSION
POUR TOMCe monsieur à ample cravate blanche faisant jabot, qui prend si agréablement son mélange d’eau-de-vie et d’eau avec son bon ami Tulliver, est M. Riley. C’est un homme au teint de cire et aux mains grasses, ayant une éducation plutôt trop distinguée pour un commissaire-priseur,mai ; un cœur assez large pour montrer une grande dose de bonhomie envers de simples connaissances de campagne, aux habitudes hospitalières. M. Riley parlait avec bienveillance de semblables amis, comme de « gens de la vieille école".
La conversation vient de tomber. M. Tulliver, non sans raison particulière, s’est abstenu de raconter pour la septième fois la froide réplique par laquelle Riley s’est montré trop fort pour Dycks, comment Wakem a eu le toupet rabaissé une fois dans la vie, maintenant que l’affaire est arrangée par arbitrage ; et comment il n’y aurait jamais eu là moindre dispute sur la hauteur de l’eau si chacun était ce qu’il devrait être et si le vieil Harry (le diable) n’avait pas créé les procureurs.
M. Tulliver était, à tout prendre, un homme à solides opinions traditionnelles ; mais, sur un ou deux points, il s’était né à sa seule intelligence et en était venu à plusieurs