Et je repris la fille du mandarin, aux fins de mener à sa conclusion un second « set ».
Elle avait, dans sa petite cervelle chinoise, conçu le plan de ce second siège de Berg-op-Zoom. Habile et astucieuse, elle mit en œuvre des moyens nouveaux pour « couronner ma flamme ». J’en fus éberlué, si totalement même que je faillis rater tout.
— Tu es affaibli ? me demanda, en chinois de porteur, la douce enfant qui s’efforçait de me restituer des forces.
Je murmurai :
— Garde ton savoir chinois pour tout à l’heure, À cette minute, agis comme une femme d’Europe.
Elle chuchota.
— Elles ignorent donc ces choses-là ?
— Non, mais elles usent d’une plus grande simplicité.
Mais allez donc faire entrer le concept de simplicité ou de complexité dans ces cervelles-là, absolument dépourvues du sens de l’abstrait !
La fille de Tchi serra les lèvres avec une petite expression de dédain et je m’aperçus de la vanité de mes conseils.
Alors, un gémissement commena de se répandre dans la maison. Il venait de la cour, où le mandarin se trouvait abandonné à son poids sur le pal.
Zut ! Ce boucan n’était vraiment pas fait pour me donner du courage. Je craignis de renoncer à mon exploit. Enfin j’accomplis le deuxième tour de piste