Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/103

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Mongicourt, même jeu.

C’est bien ainsi que j’ai compris.

Tous Trois.

Eh ! eh ! eh ! eh !

Mongicourt.

Et vous êtes pour longtemps à Paris, général ?

Petypon, tout seul.

Eh ! eh ! eh ! (Voyant qu’il est seul à rire, s’arrêtant court.)) Ah ?

Le Général.

Non-non ! Non ! Je pars en Touraine, pour marier une nièce à moi !… (Sur un ton futé, à Petypon.) Au fait, je ne t’ai pas dit qui elle épouse ! Tu vas voir comme c’est curieux !… (Ménageant bien son petit effet.) Le lieutenant… Corignon !

Petypon (2), approuvant de la tête, mais avec une absolue indifférence.

Ah ?

Le Général, a un petit sursaut d’étonnement, puis.

Le Corignon… que tu connais !

Petypon (2), simplement et avec la même indifférence.

Moi ? non !

Le Général.

Si !

Petypon.

Ah ?

Le Général.

Ta femme m’a dit que vous le connaissiez.