Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/105

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Le Général.

Je vous en prie.

Il s’assied sur le canapé.
Mongicourt (3), bas à Petypon (2), qu’il a emmené jusque devant la table.

Ah çà ! qu’est-ce que ça signifie ? C’est ta femme qui est couchée, maintenant ?

Petypon, bas.

Eh ! non ! c’est la Môme ! Il est tombé sur elle ; alors, naturellement !…

Mongicourt, bas.

Malheureux, je comprends !

Petypon.

Ah ! je suis joli ! (Bondissant en entendant la voix de sa femme à la cantonade.) Mon Dieu ! la voix de ma femme ! Ah ! non, non, je n’en sortirai pas ! (À l’apparition de madame Petypon.) Elle !



Scène XIV

Les Mêmes, MADAME PETYPON, vient no 2.
Madame Petypon, encore tout exaltée, sans même regarder autour d’elle, descendant d’une traite presque jusqu’au canapé, — d’une voix radieuse.

C’est fait ! j’ai accompli ma mission ! (Rappelée subitement à la réalité, en se trouvant face à face avec un inconnu, le général, qui s’est levé à son approche.) Oh ! pardon !

Échange de saluts comme entre gens qui ne se connaissent pas.