Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/109

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

 ! Depuis dix ans qu’il est fermé !… (À Petypon, qui est à droite du canapé.) On dit déjà dans le pays qu’il est hanté de revenants !…

Il continue à gagner à droite.
Madame Petypon, avec un petit frisson.

Oh !… Et ça ne vous effraie pas ?

Le Général, gagnant jusque devant la table.

Moi ? Aha !… Ah ! ben !… mais, est-ce que ça existe, les revenants ?

Madame Petypon.

N’importe, je ne voudrais pas être à votre place !… Allons, au revoir, général !

Le Général, s’inclinant.

Madame !

Madame Petypon.

Je vous laisse avec mon mari !

Mongicourt et Petypon, sursaut instinctif et exclamation étouffée de part et d’autre.

Oh !

Dans leur sursaut, Mongicourt est descendu extrême gauche par la gauche du canapé, et Petypon à droite devant le canapé, tandis que madame Petypon est sortie par la porte de gauche.
Le Général, qui était de dos au moment où madame Petypon a prononcé sa phrase de sortie, se retournant, étonné, à part.

Son mari ?

Petypon, à part.

Son mari !… Ah ! ça avait marché si bien !