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Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/121

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Comme ça, tu l’arrêtes. (Il appuie sur le bouton, les rayons disparaissent.) Alors, voilà : tu places ton malade… euh… (Ses yeux semblent chercher un sujet absent, puis, s’arrêtant soudain sur Mongicourt qui, absorbé, l’écoute avec intérêt.) Tiens, vas-y donc, toi ! tu te rendras mieux compte.

Mongicourt, à droite du fauteuil, devant la table.

Non !… non !… Je te remercie bien ! Vas-y, toi !

Petypon, à gauche du fauteuil.

Mais non, voyons ! puisque c’est moi qui te démontre !… D’ailleurs, ça n’est pas comme opéré que j’aurai à m’en servir, mais comme opérateur, alors !…

Mongicourt, riant.

J’te dis pas ! mais, qu’est-ce que tu veux ? moi, ces choses-là, je les aime beaucoup mieux pour les autres que pour moi, alors !…

Petypon.

Quoi ? Quoi ? je n’ai pas l’intention de t’endormir ! C’est pour te faire voir le fonctionnement du fauteuil.

Mongicourt, manquant de confiance.

Ben oui !

Petypon.

Tu ne me crois pas.

Mongicourt, même jeu.

Si ! si !

Petypon.

Eh ben ! alors ?