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Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/145

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Petypon, faisant mine de remonter.

Ça va bien !… (Avisant une lettre non décachetée que madame Petypon tient à la main.) Qu’est-ce que c’est que ça ? C’est pour moi ?

Madame Petypon.

Non. C’est une lettre pour moi ; je la lirai tout à l’heure.

Petypon.

Bon !… Ah ! mon chapeau ? mon paletot ?

Madame Petypon.

Dans ton cabinet de toilette !

Petypon.

Bien !…

Il remonte d’un pas pressé et sort par la baie. Pendant ce temps, Gabrielle a gagné la droite et décacheté sa lettre.
Madame Petypon, après avoir parcouru la lettre des yeux, poussant une petite exclamation de surprise.

Ah !… Ah ! bien, elle est bien bonne ! Le Général qui nous demande d’aller en Touraine pour le mariage de sa nièce et qui me prie d’y venir faire les honneurs !… C’est un peu curieux, ça ! Il était là tout à l’heure et il ne m’en a pas ouvert la bouche !… Comment faire ?… Lucien qui est obligé de partir ! Nous ne pouvons cependant pas nous abstenir tous les deux ! (Après une seconde de réflexion, très ponctué.) Ah ! ma foi… seule, ou avec lui… j’irai !

Petypon (1), reparaissant du fond avec son chapeau sur la tête et son pardessus sur le bras.

Voilà, je suis prêt !