Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/186

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Madame Hautignol.

Qu’elle est amusante !

Madame Pontant.

Elle a une façon de dire les choses !

Toutes.

Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !

La Môme, riant de confiance.

Qu’est-ce qu’il y a ? J’ai dit quelque chose ?… (À Petypon, qui lui a saisi la main droite et l’entraîne à l’avant-scène, tandis que le groupe se disperse.) Quoi ? Quoi ? Qu’est-ce qui te prend ?

Petypon, l’amène à l’avant-scène.

Non ! non ! tu ne peux donc pas nous priver de tes : « Où c’t’y qui ? », de tes « Qui c’t’y qui ? » et de tes « Eh ! allez donc, c’est pas mon père !… » ? À l’instant, là : « Où c’t’y qu’il est, le valet de pied ? », tu a vu l’effet que ça a fait !…

La Môme, (2)

Ah ! non, c’t' averse !…

Petypon.

Quoi !

La Môme

Zut ! tu me cours !

Petypon[1] (1).

En voilà une réponse ! C’est comme ce matin, à

  1. Mesdames Hautignol (1) et Ponant (2) viennent s'asseoir sur les chaises près du piano, Virette et Claux se tiennent debout au-dessus du piano. Chamerot au coin du clavier (côté lointain) cause avec ces dernières, tandis que Guérissac, devant le clavier côté public, bavarde avec les premières.