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on sait bien que nous sommes des fonctionnaires de la République.
Le Sous-Préfet.
C’est possible !… Mais ce n’est tout de même pas la peine d’en avoir l’air ! (Haut.) Va, va ! Madame Petypon t’attend.
Le Général vient la prendre par la main et la conduit au buffet, où l’attend la Môme, coin droit du buffet.
La Môme, à Madame Sauvarel.
Chère madame, que puis-je vous offrir ?… de l’orangeade !… une coupe de champagne ?… du café glacé ?… Qué c’t’y que vous voulez prendre ?
Petypon, qui était près de la Môme, dévalant jusqu’au milieu de la scène.
V’lan ! ça y est !
Madame Sauvarel.
Mais, je ne sais vraiment pas !… Qué… qué c’t’y que vous avez de bon ?
Petypon, n’en croyant pas ses oreilles.
Hein !… Ah ?… (Soulagé.) Oh ! alors !…
Il descend à droite ; la Môme s’occupe de son invitée, mesdames Claux, Virette et la baronne vont au buffet. Mesdames Ponant et Hautignol sont à gauche du piano.
Le Général[1], causant (2) près du piano avec le sous-préfet (1). Tous deux sont dos au public.
Oh ! ici, il n’y a rien… Voici pourtant un plafond de Fragonard.
- ↑ Pour les théâtres qui n’auraient pas de plafond peint pour leur décor, remplacer le plafond par un tableau, ou alors remplacer le texte par le suivant : « Oh ! ici, il n’y a rien. Mais dans la salle à côté, j’ai un plafond de Fragonard. — Ah ! mes compliments. De quelle époque ? », etc.