Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/205

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La Môme, ayant subitement conscience de son étourderie et toute confuse.

Oh !

Petypon, désespéré.

V’lan ! Ça devait arriver !

Le Général, qui était au-dessus du piano, descendant par l’extrême gauche jusque devant le piano et d’un ton ravi.

Ah ! ah ! elle est très amusante avec son tic : (L’imitant.) « Eh ! allez donc, c’est pas mon père ! »

En ce disant il remonte par le milieu de la scène et va retrouver la duchesse au buffet.
Petypon, saisissant la balle au bond et tout en passant d’une invitée à l’autre en commençant par la gauche.

Oui !… Oui ! C’est le dernier genre à Paris !… Toutes ces dames du faubourg Saint-Germain font ce petit !…

Il simule le geste.
La Môme, de son coin à droite, corroborant.

Oui !… oui !

Tout le monde, étonné.

Ah ?… Ah ?

Petypon.

C’est une mode qui a été lancée par la princesse de Waterloo et la baronne Sussemann !… Et, comme elles donnent le ton, à Paris, alors !…

La Môme.

Oui ! Oui !

Murmures confus : « Ah ! que c’est drôle !… Ah ! que c’est curieux ! Drôle de mode ! Où va-t-on chercher ces choses-là ! etc. »