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Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/223

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Madame Vidauban.

Une Parisienne ?

Le Général.

Oui, une Parisienne !

Les Dames, se levant.

Ah ! mais, nous serons enchantées !

Madame Vidauban.

Mais comment donc !

Remue-ménage parmi ces dames. Elles sont placées ainsi qu’il suit, obliquement le long de la queue du piano : mesdames Virette (1), Claux (2), Hautignol (3), Sauvarel (4), Vidauban (5). Au-dessus du piano, madame Ponant cause avec les officiers, la baronne et l’abbé.
Le Général, debout derrière la chaise du milieu, dont il tient le dossier entre les mains, — haut, au groupe des dames.

Mesdames ! voulez-vous me permettre de vous présenter madame euh… (Se penchant vers les dames, le dos de la main droite en écran contre le coin gauche de la bouche, et très glissé, à mi-voix, comme s’il prononçait le nom de la personne qu’il présente.) Taratata n’importe quoi c’que vous voudrez !

Madame Vidauban.

Comment ?

Le Général, vivement et bas.

Rien, chut ! (Haut, présentant.) Madame Vidauban !

Madame Vidauban, s’avançant d’un pas et avec une révérence.

Ah ! madame, enchantée !…

Gabrielle.

Mais c’est moi, madame, qui…